La gestion de crise selon la femme, c’est être au front

J’ai repoussé, repoussé, repoussé et encore repoussé la rédaction de mon 1er article. Tout simplement, je voulais qu’il soit parfait. Alors je devais sûrement attendre le moment parfait !

Est-ce aujourd’hui  ? Je ne sais pas. En tous cas aujourd’hui le temps s’est arrêté…temporairement. Qui peut dire qu’il a autre chose à faire, qu’il a mille choses à faire.

Bien sûr, on doit s’occuper des enfants qui ne vont plus à l’école et veiller à ce qu’ils poursuivent leurs apprentissages… Continuer à travailler sur place ou à distance et surtout continuer à gérer … hé bien … tout !

Evidemment ce n’est pas la même chose si on est réquisitionné, car là on doit faire plus que gérer, c’est de la haute voltige, c’est être au front.

 

S’il y a une chose que je devrais avoir le temps de faire c’est imaginer, dessiner, couper, coudre. Bizarrement ce n’est pas avec la même énergie ou le même stress. Habituellement, je foisonne d’idées, je n’ai jamais assez de 24h dans la journée pour toutes les réaliser alors je remets à demain. Et chaque matin je me demande « que fait-on ce matin ? Ce matin on va tenter de réaliser toutes les missions que je me suis fixées moi-même. »

 

Comme dans ‘Minus et cortex’ pour ceux qui se rappellent.

 

J’imagine, les femmes et les hommes qui se lèvent chaque matin en se disant : « Aujourd’hui on va tenter de sauver le monde ! ».

merci

 

Le mois de la femme

J’y pense en particulier parce que nous sommes au mois de mars et il y a un mois dans l’année où la femme est réellement mise à l’honneur et finalement cette année, est-ce qu’on en parlera ? Alors il faut le dire : aujourd’hui qui gère les devoirs à la maison, qui prépare les repas, qui gère la maison malgré la situation ? Non, non, je n’ai pas un discours féministe, je fais partie des femmes qui sont mariées à des hommes de la génération ‘je prend ma part’. A quel pourcentage ? je ne vais pas rentrer dans les détails, en tout cas ils participent.

Et aujourd’hui cela me tient à cœur d’en parler car je voulais vous faire part de mon choix d’entreprendre. D’ailleurs, est-ce vraiment un choix, est-ce que je fais partie de cette génération X Y Z qui a envie de se réaliser différemment passée un certain âge ? Est-ce que la société ne m’a pas imposé ce choix ?

8 mars - journée de la femme

 

La gestion multi-projets au quotidien

Au quotidien, les femmes qui travaillent, pour beaucoup à temps partiel, gèrent les enfants, la maison, leur travail…

Aujourd’hui que se passe-t-il ?

Ces compétences de chef de projet qu’elles utilisent de manière intrinsèque sont transposées dans la situation que nous vivons. Alors, il faut établir une liste de courses précises car on ne va pas aller au supermarché tous les jours. Il faut faire l’école aux enfants, gérer son travail, prendre la décision d’être en arrêt ou alors se demander si tout cela est compatible avec du télétravail. De plus, il faut plus que jamais équilibrer les repas, faire en sorte que chacun fasse un peu d’exercice.

Alors que se passe-t-il ?

On s’adapte, on prend les décisions qui s’imposent et on gère.

En première ligne, la gestion de crise au quotidien selon la femme, c’est être au front.

 

Pourquoi j’entreprends ?

On y vient. Je me suis adaptée, j’ai pris des décisions et je gère.

Bien sûre cela aurait pu être une idée de longue date, un projet !

Je dois dire qu’aujourd’hui c’est plus qu’une idée, plus qu’un projet, c’est un rêve. Oui ! Quand j’entreprends tout est possible, je fourmille d’idées. Ai-je assez de 24h par jour pour les réaliser peu importe, j’avance.

Comme beaucoup de femmes, l’arrivée des enfants a eu un impact non négligeable sur la progression professionnelle douce, classique et possiblement exponentielle que j’aurais pu avoir. Force a été de constater sur le tard qu’un mur se dressait fasse à ma volonté de faire carrière.

Même si je tente avec ma pioche d’y créer une brèche.

L’idée est venue de prendre toute cette énergie, toutes ces compétences de gestion de crise au quotidien, donc de gestion tout simplement et de créer ma propre entreprise. C’est elle qui me fait grandir d’un coup comme géant vert et me permettra d’abattre ce mur d’un seul coup de pied.

Comme un athlète qui se relève après une défaite je m’appuie sur un pied puis l’autre, je marche et surtout j’avance.

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